Valence (Drôme) : nouvelle journée de blocage au centre pénitentiaire

L'entrée de la prison de a été bloquée à partir de 6 heures ce jeudi matin, par une cinquantaine de surveillants. Ils ont été délogés deux heures plus tard par les forces de police pour permettre la relève de l'équipe de nuit. Les extractions prévues - pour les Assises notamment- ont été retardées.

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Feu de palettes et de pneus : un panache de fumée, visible depuis le centre-ville, signe la reprise, tôt ce jeudi, du mouvement de blocage des surveillants du Centre pénitentiaire de Valence.

Comme chaque matin depuis lundi, une cinquantaine de personnels (sur les 244 gardiens de l'établissement) se sont réunis devant l'entrée pour empêcher tout mouvement. Ces professionnels ne pouvant exercer de droit de grève, il s'agit de gardiens qui ne sont pas de service. Leur action a retardé la sortie de l'équipe de nuit et l'entrée de leurs remplaçants pour le journée.

Les forces de police ont finalement délogé les manifestants après 8 heures, pour libérer le portail principal. Après un brève bousculade, les surveillants mobilisés se sont rabattus vers les routes d'accès à la prison, afin de compliquer l'extractions des prisonniers. 


Entamé lundi, ce mouvement social concerne tous les établissements pénitentiaires de France, suite à la violente agression de surveillants à Vendin-le-Vieil, le 11 janvier.


A Valence, les gardiens dénoncent la surpopulation : il y aurait 60 détenus en sureffectif pour une maison d'arrêt et une prison centrale prévues pour 450 prisonniers au total.

Mais s'ils réclament pas moins de 100 surveillants supplémentaires sur l'établissement, c'est pour assurer la sécurité des professionnels dans la prise en charge des détenus dangereux (violents, radicalisés, atteints de troubles psychiatriques).


En Auvergne-Rhône-Alpes, les surveillants étaient mobilisés devant les principaux établissements de la région (Saint-Quentin-Fallavier, Valence, Roanne, Bourg-en-Bresse, Moulins-Yzeure, Chambéry, Varces-Grenoble...).

"Les piquets de Villefranche-sur-Saône et de Lyon-Corbas se sont faits déloger par la police", a indiqué Dominique Verriere, secrétaire régional de l'Ufap-Unsa.

Le reportage de Renaud Gardette et Nicolas Ferro dans le 12/13 :

Le point dans le 19/20 (Renaud Gardette-Nicolas Ferro) : 




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