Un couple de lesbiennes originaire de Tain l'Hermitage a été victime d'une agression homophobe ,lundi , dans un magasin de vêtements à Valence. Les deux agresseuses présumées et un mineur ont été arrêtés après avoir tenté de prendre la fuite.
Un couple de lesbiennes a été frappé et harcelé dans un magasin de vêtements lundi à Valence (Drôme) alors qu'elles venaient d'échanger un mot doux,.L'information du Dauphiné Libéré est confirmée par la police et la justice.
Les deux agresseuses présumées, âgées de 18 ans, ont été placées en garde à vue dans la foulée, après avoir pris la fuite à pied. Elles ont été interpellées par la brigade anti-criminalité dans le centre-ville. Elles comparaîtront devant le tribunal correctionnel le 29 janvier prochain pour
"violences volontaires aggravées commises en raison de l'orientation sexuelle des victimes". Un troisième agresseur présumé âgé de 17 ans, connu de la police, sera lui convoqué devant la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ).
L'agression s'est produite vers 16H00 lundi alors que deux jeunes femmes de 21 et 26 ans originaires de Tain l'Hermitage (Drôme), faisaient du shopping dans un magasin de vêtements discount dans le centre de Valence. C'est en entendant le mot "chérie" et des mots tendres prononcé par le couple féminin lors d'un essayage en cabine qu'un groupe de trois jeunes a alors provoqué une bagarre violente, sur fond de moqueries et d'insultes homophobes. Durant l'agression, les deux adolescentes ont porté plusieurs coups à leurs victimes, en revenant plusieurs fois à la charge.
"C'était très virulent", a précisé la source policière. Les agresseurs ont ensuite attendu leurs victimes à la sortie du magasin, pour à nouveau en écoudre.
Apeurées et cachées dans la boutique, les victimes qui se sont vues notifier deux et trois jours d'incapacité temporaire de travail (ITT), ont alors composé le 17. Pendant cette agression, les responsables et employés du magasins ne sont pas intervenus et n'ont pas appelé les secours, a déploré la source policière.
Des images des caméras de surveillance ont permis de retrouver les agresseurs dans le centre-ville.