Elle était déjà passée à 110 km/h, pour des raisons de sécurité, mais cette fois, c’est la santé publique, et non la sécurité routière qui est invoquée. Le maire a annoncé vouloir "réduire de façon permanente de 110 à 90 km/h la vitesse sur l’autoroute urbaine à hauteur de Valence. »
Pour étayer sa requête faite auprès de Ségolène Royal, la Ministre de l’Écologie, Nicolas Daragon utilise plusieurs rapports scientifiques. Il cite ainsi un rapport de l’Agence régionale de santé de 2014, sur l’impact sanitaire de la pollution de l’air. Il pointe la forte responsabilité du secteur routier dans l’émission des gaz à effet de serre.
Le maire s’appuie aussi sur Air Rhône-Alpes, dont le bilan confirme le constat de l’ARS. Une étude de l’institut de veille sanitaire affirme que la baisse des niveaux de particule fine pourrait « éviter 55 morts par an, soit un gain économique d’environ 91 millions d’euros. »