Alors que les pro-loups montraient les dents à Lyon, les éleveurs de brebis continuent d'être inquiets. Malgré l'abattage de canidés sur autorisation préfectorale, ils ont du mal à entrevoir l'avenir.
En période d'agnélage, Jean-Louis Fleury conserve un oeil bienveillant sur son troupeau. L'une de ses brebis vient de mettre bas trois agneaux. Cet hiver, ils sont des dizaines à être venus au monde. cependant l'éleveur comptera moins de naissances que l'an dernier : au cours de la dernière saison d'été, il a perdu vingt-cinq bêtes, attaquées par le loup. Une perte financière qu'il estime à six mille euros, identique à 2014. Pour la prochaine transhumance, il se fait guère d'illusions.Il n'escompte pas d'évolution significative.
Reportage signé Hugo Chapelon et Stéphane Hyvon :