Abandonné par les banques, mal soutenu pas ses clients, l'imprimeur rotativiste est contraint de fermer, laissant ses 72 salariés sans emploi.
Les rotatives sont à l'arrêt, symbole fort d'une chute. Les salariés d'IGPM sont sous le choc. Ils dénoncent un manque de communication de la part de leur direction.
Du coté des dirigeants, ont tente d'analyser les causes, les signes avant-coureurs de la cessation d'activité. Un manque d'appui des banques, tout d'abord. Des conflits sociaux répétés. Des marchés perdus. Et des clients comme les collectivités, qui n'ont pas joué le jeu en période de crise. Le Conseil Général s'en défend : "nous n'avons pas été mis au courant des difficultés de l'entreprise, en tous cas pas à temps" plaide le vice-président.