Le camp, fermé depuis début juin, devait se séparer des derniers chiens de traîneaux ce mercredi 16 juillet. Une association pointe du doigt le soit-disant mauvais état de santé des animaux. Un coup dur pour l'image de l'explorateur.
Le camp Nicolas Vanier, fermé depuis début juin, a évacué tous ses pensionnaires ce 16 juillet. Ce lieu de loisirs qui offrait au public des activités nature avec des chiens de traîneaux, compagnons bien connus de l'explorateur lors de ses différentes expéditions, fait l'objet d'un arrêté préfectoral. Un manque de sécurité des parcs hébergeant les animaux, la fugue de certains chiens et des attaques de troupeaux dans le proche voisinage ont conduit à la fermeture du lieu. Pas d'euthanasie prévue pour les pensionnaires canins, ils devraient tous être reclassés, "grâce à l'implication de M.Vanier et au soutien des services de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP)" souligne la préfecture.
Selon l'association Eden Valley O secours des Nordiques, l'état de santé des animaux est déplorable: poils rêches, puces, vers et maigreur, elle alerte l'opinion. La SPA relaie l'information, les médias suivent le pas. Même si aucun vétérinaire n'a confirmé les dires de l'association, l'image de l'explorateur, connu pour son amour des animaux et de la nature, en prend un coup.
Nicolas Vanier a démenti hier soir les accusations de l'association via son compte facebook: "Je suis scandalisé par les propos qui ont été tenus alors même que les propriétaires de ces chiens travaillent étroitement avec les mushers et la préfecture pour faire en sorte que tous ces chiens qui, encore une fois ne m’appartiennent pas, trouvent l’avenir qu’ils méritent."
Reportage de Vincent Lemiesle et Franck Ceroni
