Mardi 28 janvier, la société de sous-traitance Métalpes organisait la vente aux enchères de son matériel, les bénéfices étant destinés à couvrir les 7 millions de dettes, et à payer les indemnités des salariés licenciés. Malheureusement au niveau des fonds récoltés, le compte n'y est pas.
Un millions de d'euros, c'est ce que devrait rapporter à Métalpes la vente aux enchères de son matériel. Les lots se chiffraient aujourd'hui de 500 à 100.000 euros, de l'ensemble bureautique (bureau et ordinateur) au lot de cuivre. Près de 200 personnes étaient présentes pour le "dépeçage" en règle de la société de tôlerie fine. Des acheteurs mais aussi de nombreux anciens salariés.
Ils sont plus d'une cinquantaine. Ils ont entre 40 et 45 ans. Certains ont obtenu 700 euros d'indemnité par année travaillée, pour 20 ans d'ancienneté dans la boite. Ils demandent à GMD une cellule de reclassement, car pour eux, l'avenir dépend de la formation. Le personnel va être défendu par Maître Janot, l'avocat des Caterpillar.
Une mise en liquidation prononcée en octobre
Métalpes, spécialisée dans la tôlerie fine et la fabrication de connexions électriques, a été officiellement liquidée fin octobre. Longtemps rattachée au groupe Schneider-Electric (sous la dénomination Normabarre), Métaples était contrôlée depuis 2007 par le groupe de sous-traitance stéphanois GMD. Alors que sur le plan national, Schneider a enregistré des bénéfices de 800 millions d'euros en 2013... A Saint-Marcellin la même année, GMD a creusé une dette de plus de 7 millions d'euros.