VIDEO. Covid-19 : En Haute-Savoie, des restaurants rouvrent leurs tables...aux employés du BTP

En Haute-Savoie, comme dans les autres départements, des restaurants ont reçu l'aurorisation exceptionnelle de rouvrir. Une condition : signer une convention qui ne s'applique qu'aux employés du BTP. La pratique est encadrée et contrôlée. Exemple à Fillinges, à l'heure du déjeuner

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

A Fillinges, en Haute-Savoie, l'air est plus léger qu'à l'habitude ce mardi 23 février à l'heure du déjeuner. l'Open Bistrot, qui avait dû condamner ses tables, depuis des semaines  et des semaines, comme tous les bars et restaurants de France et de Navarre (à l'exception de la vente à emporter), rouvre ses portes.

Il en a reçu l’autorisation, sous certaines conditions : servir des repas aux employés du seul secteur du BTP.

Pour les salariés du restaurant, c'est une vraie bouffée d'oxygène, après quatre mois de chômage partiel, Alice, au service, regoûte joie de vivre et plaisir "de retrouver une équipe, du monde, de sortir enfin de chez (elle), ça fait du bien, c’est un sentiment de liberté, "sourit-elle.

En salle, dès midi, les premiers convives ont cessé leur chantier et arrivent, impatients eux aussi de renouer avec un peu de convivialité "c'est important, c'est chouette de pouvoir partager, avoir de nouveau une vie sociale même entre nous, c'est super, ça fait des mois qu'on mange chacun tout seul notre gamelle ou un sandwich dans notre fourgon, à cause du Covid, et/ou du mauvais temps" commente Franck en se mettant à table.

Carte professionnelle exigée

A l'arrivée, ils doivent présenter leur carte professionnelle  et signer une convention avec le restaurateur. Dans les cuisines, le chef Christophe Dupuis doit jongler entre la préparation des plats à emporter et les assiettes pour les clients en salle. "Il faut aussi que l’on se remette dans le bain parce que passer du ‘à emporter’ à du service classique, ce n’est pas la même chose", affirme-t-il.  

A la fin du déjeuner, le bilan est positif, même si l'établissement est bien loin de l'affluence habituelle, il a enregistré à la méridienne 16 repas servis à table, et une trentaine de plats à emporter . Pour Jordan Worreth, "c'est important de remettre le pied à l'étrier et tout cela redonne de l'espoir, pour le printemps".

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité