VIDEO. Revivez la victoire de Martin Fourcade à Sotchi

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C'est en toute décontraction que Martin Fourcade a franchi la ligne d'arrivée en vainqueur, ce lundi 10 février en milieu après-midi. Le biathlète décroche la médaille d'or de la poursuite homme devant le Tchèque Ondrej Moravec et Jean-Guillaume Béatrix, de la station iséroise d'Autrans.

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Révélé à Vancouver en 2010, Martin Fourcade a parfaitement répondu aux hautes attentes qu'il avait lui-même suscitées en devenant champion olympique de poursuite. La médaille de bronze de Jean-Guillaume Béatrix s'ajoute au bonheur du clan français qui ouvre enfin le compteur tricolore aux JO de Sotchi.

Il l'a compris avant même d'avoir franchi la ligne: la rage au ventre et le doigt pointé vers son camp après son dernier tir, au risque de perdre quelques secondes avant la dernière boucle de ski de fond, Martin a livré son âme, tout en délivrant la délégation française. Après sa 6e place en sprint samedi, les premières interrogations avaient pointé autour du leader de l'équipe de France. Mais il ne fallait pas douter de Martin Fourcade, l'athlète de 25 ans qui, depuis trois ans, domine le biathlon avec classe et régularité.

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Quelques centaines de mètres après le départ -échelonné en fonction des temps concédés en sprint- le Français avait déjà refait ses 12 secondes de retard sur le Norvégien Bjoerndalen, légende des légendes avec ses 12 médailles olympiques.

La volonté et la concentration de Fourcade allaient d'abord se concrétiser au tir couché, lors de deux premières séances sans fausse note. "Je suis venu pour l'or", avait-il martelé depuis des mois. Et son heure était venu grâce à son ski fluide et imparable.

A la 3e séance de tir, la première debout, Martin s'est offert un petit frisson en ratant une cible. Une péripétie finalement, puisqu'à ses côtés, ses adversaires directs en faisaient de même, ou concédaient de précieuses secondes sur les skis, à l'image du Tchèque Ondrej Moravec, finalement médaillé d'argent.

Auparavant, la course s'était épurée d'elle-même. Bjoerndalen lâchait la bride en fautant au 2e tir couché puis aux tirs debout.



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