La Garde aérienne suisse de sauvetage (Rega) porte plainte contre X. Elle dit s'être "retrouvée au centre des spéculations" lorsque, lundi 7 juillet, nous apprenions que l'adresse IP d'un de ses ordinateurs avait été utilisée pour vendre des informations volées sur la santé de Michael Schumacher.
Elle a organisé le transfert en ambulance de Michael Schumacher entre le CHU de Grenoble et son actuel hôpital de résidence à Lausanne. Elle possède une synthèse de l'état de santé de Michael Schumacher qui correspond aux documents volés. Les enquêteurs ont peut-être faire le lien entre un de ses ordinateurs et le vol. Alors oui, comme elle le dit, la Garde aérienne suisse de sauvetage (Rega) est "au centre des spéculations". "En conséquence", elle a décidé de porter "plainte contre inconnu". La justice suisse est saisie.
Lundi 7 juillet, nos confrères du Dauphiné Libéré affirmaient que l'adresse IP utilisée par un individu pour proposer aux médias des informations volées sur l'état de santé de Michael Schumacher "a été repérée dans une société d'hélicoptères du canton de Zürich". Le nom de la société n'est pas connu, mais le lien est vite fait avec la Rega : la société a effectué plus de 10.000 interventions en hélicoptère en 2013, et elle est basée à Zürich.
La Rega a le rapport médical, mais "aucune preuve" d'une fuite
La société suisse confirme que "l’hôpital de Grenoble [lui] a fourni un rapport médical" pour qu'elle puisse établir un avis sur le transfert du pilote allemand. Mais elle nie toute implication dans le vol de cette synthèse du dossier médical de Michael Schumacher.
La Rega ne dispose d’aucune preuve que l’un de ses collaborateurs a failli à ce sujet. À ce stade, elle part du principe que les droits du patient et le secret médical ont été préservés.
La société précise qu'elle "n’a pas connaissance des enquêtes en cours ou de procédures engagées par les autorités". C'est donc "dans un souci de clarté absolue lié à cette affaire" que la Rega aurait déposé plainte. Autrement dit : pour avoir accès au dossier.
