Dès le chantier terminé, le 15 juillet, la clinique des 6 lacs accueillait ses premiers patients. Sur le site de l'ancienne clinique Saint-Antoine à Chamalières. Spécialisée en soins de suite et de réadaptation, elle dispose de 100 lits. 2 mois après son ouverture, elle est déjà très sollicitée.
Vue de l'extérieur, on peut s'interroger sur le choix du nom de cette nouvelle clinique. Vue de l'intérieur, c'est une évidence. A tous les étages, on baigne dans l'univers des 6 grands lacs du Puy-de-Dôme. Ici, un salon-cafétéria s'appelle lac de Guéry. Chaque service réparti sur trois étages porte le nom d'un lac. Un clin d'oeil sympathique pour planter le décor.
Quant aux raisons de la construction de cet établissement à Chamalières, c'est tout simplement pour répondre à un "besoin de l'agglomération clermontoise", comme l'explique Jannick Lemmet, la directrice de la clinique. "Il manquait des lits de post-chirurgie ou de post-médecine. Des lits de soins de suite et de réadaptation. Ce qu'on peut appeler la convalescence. Mais nous ne sommes pas une maison de retraite. Quand les patients arrivent chez nous, c'est dans le but de regagner en autonomie et de pouvoir retourner à leur domicile".
Ici, tout est fait pour que les 1 500 patients adultes attendus à l'année soient accueillis dans un environnement agréable et confortable. Dans l'une des 80 chambres. Dont 58 individuelles. Spacieuses et avec des prestations dignes d'un hôtel. Une équipe de cuisiniers, aidée d'une diététicienne, confectionne les repas sur place. Servis au restaurant...le Pariou. Des salons détente à chaque étage, une bibliothèque, des terrasses. On en oublierait presque la vocation première de cette structure. Des soins de suite et de réadaptation. Déclinés en trois services.
Outre les soins de suite et de réadaptation polyvalents, l'établissement propose des soins de suite gériatriques spécialisés dans la prise en charge des personnes âgées de plus de 75 ans. Polypathologiques, dépendantes ou à risque de dépendance.
Mais la spécificité de la clinique est d'accueillir des adultes en Etat Végétatif Chronique ou Pauci-Relationnel. Un service de 10 lits leur est spécialement dédié. Unique dans le Puy-de-Dôme. Avec un accueil particulier pour les familles qui peuvent disposer d'un studio sur place.
Une prise en charge délicate et au long cours (entre 3 mois et 12 mois selon le type de pathologie à l'origine de l'état du patient).
L'Auvergne dispose à ce jour d'une capacité globale de 2565 lits, secteur public et privé confondus. Soit, rapporté au nombre total d'habitants, un taux d'équipement de 1,8 pour 1 000, légèrement supérieur à la moyenne nationale qui est de 1,7 pour 1 000.
Une offre assurée actuellement par 48 établissements dont près de la moitié appartient au secteur public. 23 établissements du secteur public, 15 du secteur privé et 10 ESPIC (Etablissements de Santé Privé d'Intérêt Collectif).
Des établissements répartis dans 15 bassins de santé intermédiaires (Ambert, Brioude, Thiers, Le Puy-en-velay, Montluçon, Saint-Flour...).
C'est le Puy-de-Dôme qui est le mieux loti avec 1 055 lits, suivi de l'Allier : 594 lits, la Haute-Loire : 416 lits et le Cantal : 400 lits.