Trois jours après l'agression à l'arme blanche qu'ont subi Aurélien Rougerie, Benjamin Kayser et Julien Pierre, le procureur de la République de Rodez a annoncé mardi que la mise en examen pour violence aggravé avec arme, en réunion, et avec préméditation de deux des agresseurs des Clermontois.
Mardi matin, le procureur de la République de Rodez a tenu une conférence de presse au cours de laquelle il a annoncé que, à sa demande, deux des cinq personnes placées en garde à vue dimanche soir dans le cadre de l'agression de trois joueurs de l'ASM à Millau, allaient être mises en examen.
"Sur ces cinq personnes, la responsabilité de deux a été confirmée par les auditions et par une présentation derrière une glace sans teint, même s'ils contestent encore leur responsabilité dans la rixe", a indiqué Yves Delperié. Une information judiciaire va être ouverte et les deux individus seront présentés mardi soir devant le juge pour une mise en examen pour violence aggravé avec arme, en réunion, et avec préméditation. Une des personnes était connue des services de police pour extorsion avec violence, l'autre pour un usage de stupéfiants.
L'enquête se poursuit
D'autres personnes "seront interpellées dans les jours qui viennent", a poursuivi le procureur de la République, l''enquête ayant "permis de faire surgir de nouveaux noms".
Concernant l'origine de la rixe, survenue dans la nuit de samedi à dimanche à Millau, Yves Delperié évoque un "motif assez futile". "Il semblerait qu'Aurélien Rougerie soit intervenu parce qu'un petit groupe de personnes à la sortie de la boite de nuit importunait une jeune femme, il leur a demandé très calmement d'arrêter et voyant qu'il avait en face de lui des gens très agressifs, il n'a pas insisté", a-t-il raconté à la presse.