Une quarantaine de coups de feu ont été tirés hier soir vers 22h30 avec des gros calibres dont un fusil à pompe.
Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
La fusillade a éclaté vers 22h30 hier, une quarantaine de coups de feu ont été tirés en direction du bar des Vedettes, place Saint-Bruno à Grenoble, près de la gare.
Selon nos informations, tout s'est déroulé en quelques secondes : quatre hommes cagoulés ont fait irruption à bord d'une Mégane blanche. Plusieurs armes auraient été utilisées : des pistolets automatiques et un fusil à pompe, avec des calibres 7.65, 45 et 12mm. Sur la terrasse du bar visé, de nombreuses personnes étaient attablées. Un ouvrier a été blessé au niveau du tibia, atteint par 2 balles. Ses jours ne sont pas en danger. Il n'était pas connu des services de police, il pourrait s'agir d'une victime collatérale. Vu le nombre de balles, les premiers éléments de l'enquête font penser à un acte d'intimidation. Hier de nombreuses constatations ont été réalisées par la police technique et scientifique.
Le reportage de Sophie Pellerin, Vincent Halbran et Eric Vial
La Mégane blanche des tireurs a été retrouvée calcinée en fin de matinée, route de Sarcenas à Quaix-en-Chartreuse. Les tireurs auraient voulu effacer toutes traces. Les enquêteurs cherchent à savoir si le véhicule était volé ou non, et si la plaque d'immatriculation était la bonne ou pas. La Police Judiciaire de Grenoble a été chargée de l'enquête.
Une autre fusillade ?
Un peu plus tôt hier vers 18h30, une première fusillade a eu lieu dans le même quartier, juste à côté du bar visé le soir. Un homme blessé par balle s'est réfugié dans une boucherie après plusieurs détonations, avant d'être amené au CHU. Ce premier blessé est bien connu des services de police. Pour l'instant il n'y a pas de lien direct et apparent entre les deux événements, mais les enquêteurs s'interrogent sur une éventuelle connexion.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters.
Notre politique de confidentialité