Goélands en centre-ville: Granville déclare la guerre, Cherbourg instaure la trêve

Dans le département de la Manche, deux villes adoptent une approche différente dans la lutte contre les nuisances générées par ces oiseaux marins. Granville envisage une campagne de stérilisation des oeufs, Cherbourg fait une pause depuis 2011.

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Ils sont parfois surnommés les rats des villes. Pour les riverains, les goélands argentés, une espèce protégée, sont devenus des voisins encombrants. "Ils se sont réfugiés dans les villes depuis 1970 environs, date de la première nidification au Tréport", expliquait, en mai dernier, Franck Morel, chargé d'études au Groupement Ornithologique Normand, à nos collègues de France 3 Baie de Seine (Le Havre), "Depuis, la population ne cesse d'augmenter sur les villes, alors qu'elle est en nette diminution sur les sites naturels".

En ville, ces oiseaux trouvent la nourriture dont ils ont besoin et sont à l'abri des prédateurs. Les riverains, eux, ne sont pas à l'abri des déjections des volatiles et des nuisances sonores. Et la cohabitation est de plus en plus compliquée.

A Granville, la municipalité, confrontée à l'augmentation des plaintes, a décidé de prendre le dossier à bras le corps. Elle souhaite limiter la reproduction des goélands. Un recensement des couples d'oiseaux et de leurs nids a débuté. La phase suivante consiste à stériliser les oeufs, comme cela se fait dans plusieurs villes de bord de mer comme Trouville ou Le Havre. Une demande doit être faite en préfecture à l'automne prochain pour lancer une campagne de stérilisation en 2015. Celle-ci se ferait sous la surveillance du Groupe ornithologique normand (Gon). "C'est à très long terme", explique Valérie Combrun, conseillère municipale déléguée à la vie quotidienne, "C'est minimum 10 ans avant qu'on voit des résultats". 

En 2011, le ville de Cherbourg a elle décidé de suspendre une campagne similaire lancée plus de 10 ans auparavant. La municipalité souhaite évaluer, en collaboration avec le Gon, l'efficacité de cette politique. Et ce d'autant plus que cette a un coût: 30 000 euros par an.

Reportage d'Adèle Desachy, Jérôme Raguenau, Charles Bézard et Joël Hamard
Intervenants:
- Valérie Combrun, conseillère municipale déléguée à la vie quotidienne
- Frédéric Bastian, adjoint au maire de Cherbourg

 

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