Pour les syndicats de chez Doux, plus de 1.500 emplois sont directement menacés. Sans compter tous les emplois induits.
Sur 3 484 emplois en contrat à durée indéterminée, 1 519 pourraient être supprimés, soit 44% des emplois stables. 520 des 711 CDD ne seraient pas reconduits, soit 73%. Au total, 49% des effectifs seraient affectés par les différentes offres de reprise.
Pas d'offre de reprise pour Pleucadeuc
Selon le Télégramme, une offre de reprise avec l'intégralité des salariés (196) a été déposée hier à Plouray, par Les Volailles du Poher, idem pour l'usine de la Vraie Croix (380 salariés), pour le père Dodu à Quimper (239), pour Sérent (175). A Chateaulin, plus de 200 licenciements seraient évoqués entre le siège et l'usine de découpe.
En revanche, pas d'offre de reprise pour l'usine de Pleucadeuc (407 salariés).
Menace de grève des transporteurs
Environ un millier de chauffeurs détiennent près de 8 000 factures impayées, soit 8 millions d'euros. Ils cesseront tout transport pour Doux si elles ne sont pas honorées d'ici le 13 juillet. "A défaut de paiement des factures émises pour les transports effectués avant l'ouverture de la procédure de redressement, ils (ndlr, les transporteurs) seraient contraints, de fait, de cesser purement et simplement tout transport vendredi 13 juillet à la mi-journée", ont indiqué les transporteurs du groupe volailler Doux dans un communiqué émanant de la FNTR (Fédération nationale des transporteurs routiers) Bretagne.
"Il ne s'agit en aucune manière d'une menace, mais d'une alerte extrêmement sérieuse face à une situation qui met désormais en péril le sort des entreprises de transport et de leurs salariés qui ont à ce jour démontré leur mobilisation demandée avec insistance par les pouvoirs publics".
Basé à Châteaulin (Finistère), le groupe Doux a été placé en redressement judiciaire le 1er juin. Onze offres de reprise ont déjà été présentées aux organisations syndicales et le groupe lui-même a annoncé la préparation d'un "plan de continuation" de l'activité.