L'avenir du pôle frais du groupe Doux est joué. Les salariés connaitront les détails de la décision du tribunal de commerce de Quimper ce lundi à 15h30.
C'est l'épilogue de plusieurs mois de craintes et d'incertitudes.
Le tribunal de commerce de Quimper se prononce ce lundi sur les offres de reprise partielle présentées pour cinq sites du pôle frais du géant de la volaille Doux placé en liquidation judiciaire, un jugement qui devrait au mieux sauver quelque 700 emplois sur un total de près de 1.700.
Cinq sites ont fait l'objet d'offres de reprise: Blancafort (Cher), Boynes (Loiret), Laval (Mayenne), Sérent et Pleucadeuc (Morbihan). Trois autres sites n'ont pas fait l'objet de propositions: Graincourt (Pas-de-Calais), La Vraie-Croix (Morbihan), pour le personnel administratif, et Pontet (Vaucluse).
Les propositons émanent de Glon Sanders, filiale de Sofiprotéol, Duc, LDC et Doux.
A Pleucadeuc, les salariés sont très inquiets. En fin de semaine, la direction leur a demandé de rester chez eux, faute de travaiL
Mercredi, le tribunal a examiné à huis clos les offres. Le délégué central CGT de Doux, Raymond Gouiffès, a rapporté, au terme de l'audience, que le procureur laissait "le tribunal bien analyser la situation et prendre sa décision", l'appelant "à prendre en considération les meilleures offres" en terme de nombre d'emplois sauvés.
A son arrivée à l'audience mercredi dernier, Charles Doux a été accueilli par des jets d'oeufs.