Il avait développé des effets secondaires indésirables importants. Didier Jambart, atteint de la maladie de Parkinson et traité par le médicament Requip a obtenu 197 000 euros en appel contre le laboratoire GSK, dont la condamnation est ainsi confirmée.
Soigné entre 2003 et 2005 par le Requip, médicament du laboratoire GSK (GLAXOSMITHKLINE) pour la maladie de Parkinson, Didier Jambart a développé une addiction aux jeux et au sexe. Le TGI de Nantes avait condamné le 31 mars 2011, le laboratoire pour médicament défectueux, sa notice ne mentionnant pas ces effets secondaires. En première instance Didier Jambart avait obtenu 117 000 euros.
Le laboratoire avait contesté sa condamnation et le procès en appel s'était ouvert le 10 octobre dernier à Rennes. La Cour d'appel avait mis sa décision en déliberé.
Aujourd'hui le laboratoire a été à nouveau condamné, il doit cette fois verser 197 000 euros à Didier Jambart, en réparation des effets secondaires, dont il a souffert.
A l'énoncé du délibéré, Didier Jambart, accompagné par sa femme, s'est effondré en larmes dans la salle d'audience. "C'est un grand jour", "C'est sept ans de bataille pour faire reconnaître avec nos faibles moyens que GSK nous a mentis, a brisé notre vie à des fins commerciales. Je suis heureux que justice soit faite, je suis heureux pour ma femme et mes enfants."
Les effets indésirablkes du son traitement, s'étaient d'abord traduits par un besoin compulsif de jouer, le poussant à dilapider les économies familiales et à voler les coordonnées bancaires de collègues et de proches pour pouvoir jouer au total quelque 82.000 euros, selon ses avocats. Puis s'était développée une hypersexualité. Les troubles avaient cessé après l'arrêt du traitement en 2005.