Virgin Megastore a été placé ce lundi en redressement judiciaire avec une période d'observation de quatre mois par le tribunal de Commerce de Paris.
Le tribunal de commerce de Paris a placé ce lundi le distributeur de biens culturels, Virgin Megastore en redressement judiciaire, avec une période d'observation de quatre mois. Il se penchera de nouveau sur le dossier le 21 mars en vue de statuer par avance sur une prolongation de la période d'observation.
Seul des 26 magasins Virgin installés dans l'Ouest, celui de Rennes emploie 38 salariés. Le distributeur, victime notamment de l'effondrement des marchés physiques des produits culturels (disques, DVD...) avait déposé le bilan mercredi dernier auprès du tribunal de commerce.
"C'est une nouvelle que nous attendions. Nous allons travailler avec l'administrateur judiciaire pour explorer différentes pistes", a indiqué la présidente du directoire de Virgin, Christine Mondollot, à l'issue de l'audience. "Seuls, nous n'étions pas capables de trouver une solution", a-t-elle estimé. "Les salariés peuvent espérer qu'on trouve la meilleure solution pour qu'ils gardent leurs emplois dans la société", a poursuivi la présidente du groupe qui compte 26 magasins et un millier de salariés.
Mme Mondollot n'a pas confirmé les informations de presse selon lesquelles le réseau Cultura, spécialiste des loisirs créatifs, aurait manifesté son intérêt pour une reprise partielle ou totale de l'activité de Virgin, détenu à 74% par Butler Capital Partners (BCP) et à 20% par Lagardère.