La situation sera rétablie au mieux sur une seule voie ce dimanche, car de nouveaux éboulements ont eu lieu sur la voie ferrée, près de Morlaix, cet après-midi, selon le SNCF.
De la terre et des cailloux sont encore tombés sur les voies ferrées aujourd'hui. Ce qui fait dire aux responsables de la SNCF que le trafic ne pourra pas être rétabli sur les deux voies ce dimanche, comme c'était prévu à l'origine. Les trains circuleront au mieux en fin d'après-midi dimanche, mais sur une seule voie.2000 m3 de gravats évacués
2000 m3 de gravats seront évacués d’ici ce soir, cette opération devrait être achevée aux alentours de 20h. Côté caténaires, les travaux ont commencé, des poteaux caténaires provisoires seront installés afin de rétablir l’alimentation. Les travaux sur les voies pourront commencer dès la fin du déblaiement, et en parallèle les équipes interviennent sur le "retalutage" de la falaise. Une équipe d’une cinquantaine de personnes de la SNCF se relayent sur le terrain, accompagnées de 4 entreprises de Travaux Publics et d’engins adaptés : 4 pelleteuses, 1 bulldozer, 1 semi-remorque et un train de travaux de wagons plats permettant d’évacuer les blocs rocheux et la terre.
Tout sera rétabli demain
Le responsable de la maintenance et des travaux sur le réseau ferré breton, assure que la circulation devrait pouvoir être rétablie, ce dimanche. En attendant, la gare de Guingamp est gare d'origine et de terminus pour les TGV, ce qui rallonge le temps de parcours d’environ 1h30. Les passagers ont le droit à un petit café et des friandises dans le hall de la gare de Guingamp. Pour les TER, Morlaix est la gare d'arrivée et de terminus, ce qui rallonge le temps de parcours d’environ 30 minutes.
Que s'est-il passé?
La falaise s'est effondrée peu avant 11h, sur la voie ferrée Brest-Morlaix à hauteur du Pont-Bellec, à quelques dizaines de mètres de la gare de Morlaix. Le gel et la pluie seraient à l'origine de cette catastrophe. Plus de 300 mètres cubes de gravats sont tombés sur la voie ferrée, et ce sont 2000 mètres cubes de cailloux et de roches qui ont dû être déblayés au total.
Le reportage de Karine Cévaër et Claire Louet