Le production de porcs est en baisse suite à l'adoption de normes relatives au bien-être animal. En aval, la filière va devoir s'adapter cette nouvelle donne. Avec de probables restructurations, les abattoirs de GAD sont sur la sellette.
Grâce à la directive européenne sur le bien-être animal, les truies ont un plus d'espace qu'auparavant pendant toutes leurs gestations, soit les 2/3 de leur vie. Toujours sur caillebotis mais avec 2,2 mètres carrés par tête contre 1,8 auparavant.
Les éleveurs de porcs se sont pliés à cette mise aux normes, la date butoir était fixée au 1er janvier 2013. Mais plus d'espace pour les truies, cela veut dire moins de porcs au final.
Les producteurs pensent qu'ils ne compenseront pas cette baisse de production de 10% et ne valoriseront jamais cet investissement à l'heure où le marché européen pourrait s'ouvrir à de la viande de porc du Canada où ces normes ne sont pas en vigueur.
Face à la concurrence ils souhaitent une régulation, mais c'est envers l'aval de la filière, l'agro-alimentaire qu'ils ont le plus de récriminations. Ils estiment qu'il faut accroître la compétitivité donc restructurer :
La Bretagne souffre de sur-capacités en abattage. Du coup, des entreprises de la filière voient leurs comptes virer au rouge. GAD, par exemple, envisagerait de restructurer :