Itinéraires : sur le barrage d'Arzal

Le barrage d'Arzal a été construit en 1970. Ses objectifs ? Éviter les inondations récurrentes l'hiver à Redon et dans ses environs, valoriser les marais de la commune. Aujourd'hui, sa mission est atteinte mais sa présence occasionne d'autres perturbations comme l'envasement de la Vilaine. 

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Reportage

Plus de 40 ans après sa construction, le barrage d'Arzal a eu des conséquences imprévues. Il a en effet provoqué ou accéléré l'envasement de la Vilaine. Ce phénomène a perturbé l'activité des pêches professionnelles ou de loisir, et modifié l'environnement. Ce barrage apporte malgré tout un plus, économiquement parlant, pour les régions de la Baule et de Vannes. Il permet de produire 20 millions de m³ d'eau potable par an, pour 1,5 millions d'habitants.
B. Le Vaillant, M-A Mouchère, V. Surrault, D. Mérieux, J. Le Quiniou

Rencontre

Jean-Luc Jegou, est directeur général de l'Institut de l'Aménagement de la Vilaine (IAV). Il explique comment gérer les problématiques liées à l'envasement, un phénomène qu'on ne pourra pas supprimer car il est lié au barrage d'Arzal. 

Dans le rétroviseur 

En 1997, des journalistes suivent le processus de pêche à la civelle (larve de la languille). De décembre à avril, pendant la nuit, une flottille de bateaux de pêche encadre le barrage d'Arzal et récupère les civelles qui viennent d'achever leur migration. L'activité est alors très surveillée, car cette ressource naturelle se tarit suite à la mise en plage du barrage et de la pollution. Dans les années 70/80, on pêchait jusqu'à 200 tonnes de civelle par saison, contre 4 à 5 tonnes aujourd'hui.

Pourquoi ce nom de "la Vilaine" ?

Première hypothèse : les Bretons, qui ont migré vers l'Armorique au Vème siècle appellaient cette rivière "ar ster velen", la rivière jaune. Deuxième option :  ce nom pourrait venir des nombreux moulins à vent qui étaient implantés sur ses rives. En effet, moulin se dit "vilin" en breton. Troisième choix, plus poétique mais aussi fantaisiste : la légende dit qu'au temps où la duchesse Anne était reine, une jeune fille boiteuse, bossue, laide et pauvre aimait en secret un beau seigneur. Comme il ne la regardait pas et ne lui rendait pas son amour, elle pleura tant et si bien que de ses larmes naquit une rivière que l'on appela Vilaine.

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