Doux avait annoncé la fermeture de l'abattoir Doux de Pleucadeuc le 6 mars, sauf repreneur de dernière minute. Mais à la veille d'un nouveau Comité d'entreprise, personne n'y croit.
Jean-Charles Doux et l'administrateur judiciaire Régis Valliot l'avaient annoncé en comité d'entreprise le 6 mars dernier : l'arrêt définitif de l'abattoir de Pleucadeuc, s'il ne trouvaient pas de repreneur d'ici la fin du mois de mars.
Le tribunal de Quimper a prolongé jusqu'à fin mai la période d'observation afin de permettre au Groupe Doux de trouver un acheteur. La direction a bien lancé un appel d'offre, sans piste concrète. Pour les 147 salariés de Pleucadeuc qui restent, il n'y a plus l'espoir. En juin dernier, il y avait encore 395 salariés à Pleucadeuc. L'avenir du site d'Elven, élevage de dinde qui emploie 43 salariés, serait aussi lié à celui de Pleucadeuc. Un nouveau Comité d'entreprise aura lieu ce mardi à 10h à Pleucadeuc. Pour Nadine Hourmant, déléguée FO, il n'y a aucun espoir de trouver un repreneur. Une quinzaine de postes sera transférée à la Soprah et chez LDC. "Aujourd'hui, Doux mise uniquement sur le surgelé et veut supprimer le pôle frais". Elle rajoute qu'en ce moment à Chateaulin, les chaînes tournent à peli régime, avec 508 000 poulets surgelés en 24h