La grande majorité des villes bretonnes attendra l'année prochaine pour passer à la journée de quatre jours et demi. Le coût de la réforme est un obstacle majeur. Le 31 mars, toutes les villes devront avoir indiqué leur choix.
La maire PS de Lille, Martine Aubry, a décidé aujourd'hui d'attendre 2014, pour passer à 4,5 jours, comme la grande majorité des villes bretonnes.
Brest et Rennes ont dit oui
Brest et Rennes sont les deux plus grosses villes bretonnes à avoir indiqué qu'elles passeraient à quatre jours et demi. Quimper, Langueux, Lannion feront de même. Lorient, Vannes, Pontiny, St Brieuc, Lamballe, Plérin, Morlaix, Landivisiau et Landerneau attendront 2014. A Saint-Brieuc, le maire Bruno Joncour a annoncé qu’il reporte à 2014 l’application du décret sur la modification des rythmes scolaires, portant la semaine de classe à 4 jours et demi. "Ce dispositif nouveau relève en effet d’une improvisation qui ne peut avoir aucun effet bénéfique dans l’immédiat pour les enfants mais aussi pour les parents, les enseignants et les agents municipaux en charge de la restauration et de l’activité périscolaire." avait-il indiqué dans un communiqué en février. A Lorient, Norbert Métairie estime que le délai est trop court.
Le coût de la réforme
En milieu rural, de nombreuses petites communes rurales changeront les rythmes à la rentrée prochaine. Le coût de la réforme, induit par les frais supplémentaires de ramassage scolaire, cantine, recrutement de formateurs expérimentés, organisations d'activités sportives ou culturelles, est un obstacle majeur. Le gouvernement a prévu un fonds d'amorçage pour 2013, renouvelable en 2014 pour les villes les plus en difficulté. Le 31 mars, toutes les communes devront avoir indiqué leur choix.