Sa patrie de coeur était la Bretagne : le chanteur Castelhemis qui avait tenu deux restaurants dans le morbihan est décédé lundi, à Paris, à l'âge de 64 ans.
Sa carrière de chanteur s'était arrêtée sur scène, en 1998, où il fut victime d'un arrêt cardiaque. Castelhemis s'était alors installé dans sa patrie de coeur : la Bretagne. Il avait alors tenu pendant plusieurs années une crêperie à Vannes (56). Avant d'ouvrir un nouvel établissement de restauration méridionale à Sarzeau, nommé la Péninsule, impasse de Poulmenach jusqu'en 2006.
Castelhemis, de son vrai nom Philippe Laboudigue, est décédé hier, à Paris. Il avait 64 ans. Il était né à Neuilly-sur-Seine, le 11 juillet 1948.
Dans les années 80, il était l'un des rares chanteurs français à séduire des jeunes "sans médiatisation ni marketing à outrance, avec sa voix et ses textes", disent les éditions Masq. Ses maîtres se trouvaient du côté de Leonard Cohen ou Bob Dylan. Ses nombreux concerts affichaient complet et ses chansons les plus engagées touchaient particulièrement les jeunes "de la trempe de ceux qui combattent aujourd'hui la mondialisation", poursuit l'éditeur.
Ses albums ("Armes inégales", "N'importe quelle sorte d'amour", "Coucou", "Un p'tit bar"...) se vendaient à 50.000 exemplaires chacun.
Castelhemis avait débuté à la fin des années 60 dans une troupe de spectacles médiévaux, avec deux 45 tours. Sa carrière d'auteur-compositeur solo commence dix ans plus tard. Son premier album devient un succès grâce à "Tchik y Tchik" (la favella de Levallois). En 1988, il enregistre son dernier album "Castelhemis 88", arrangé et réalisé par Hughes de Courson. Une compilation de ses titres est sortie en 2002.