Les Bretons sont nombreux à Paris mais aussi en banlieue, d'abord dans les Yvelines puis dans les Hauts de Seine. Hors les murs, les Bretons savent faire rayonner leur savoir et leur culture. Rencontre avec René qui cultive en plein Saint-Denis et avec le Cercle de Celtique de Poissy.
Reportage
A Saint-Denis et au beau milieu des tours, René Kersanté cultive 3 hectares de terres maraîchères. C'est sa grand-mère qui s'est lancée en 1920 et a transmis le flambeau à toute la famille qui continue de travailler la terre en plein milieu urbain.Rencontre
Jacqueline Lecauday-Le Guen est à la tête d'un des plus grands cercles celtiques d'Île-de-France, celui de Poissy. Crée en 1967, il propose de nombreux stages et événements que ce soit en région parisienne, ou ailleurs. Ce lieu permet de conserver le lien avec sa terre d'origine. Le groupe fait désormais partie des huit meilleurs de Bretagne, des galons qu'il a fallu gagner car ces Bretons Parisiens n'ont pas toujours eu bonne réputation.Dans le rétroviseur
A Poissy, 60% des habitants ont des origines bretonnes. En juin 1966, l'ORTF y avait suivi une cérémonie de Grand Pardon. Pendant un pardon, les chrétiens se rendent en pèlerinage soit sur la tombe du saint, soit en un lieu qui lui est dédié ou en raison d'une apparition.Le corps...mais pas le coeur !
Le corps de la Duchesse d'Anne de Bretagne repose dans la basilique de Saint-Denis, mais pas son coeur ! Celui-ci est conservé dans un dépôt du Musée Dobrée de Nantes mais non exposé, au grand damn de certains Bretons qui voudraient que ce patrimoine soit valorisé.