Une centaine d’ex salariés du groupe Doux à Pleucadeuc ont maintenu la pression devant le site depuis ce matin, alors que se déroule un comité d’entreprise. Les salariés et la direction ont fait des concessions chacun de leur côté.
Le sigle du groupe Doux est dévoré par les flammes sous les yeux d’une centaine d’anciens salariés du volailler. Ils sont venus maintenir la pression devant le site de Pleucadeuc dans le Morbihan.
Les délégués syndicaux se trouvaient ce jeudi dans les locaux de l’usine où se déroule un comité d’entreprise pour discuter du plan de sauvegarde de l’emploi. Les ex-salariés réclamaient une indemnité de licenciement de 1000 euros par personne et par an d’ancienneté alors que la direction du groupe proposait 500 euros, le minimum légal.
Sur place les salariés étaient déterminés. L'un d'eux déclarait à notre journaliste: "Si on n'obtient pas satisfaction, il va y avoir du grabuge". Certains ont menacé d'enfermer la direction dans les locaux de l'entreprise. Finalement, ils sont tombés d'accord sur 770 euros d'aide spécifique de reclassement par année d'ancienneté en raison de la moyenne d'âge des salariés (53 ans) particulièrement élevée, et de la difficulté de retrouver un emploi à cet âge.
Ce mercredi, des manifestants avaient déjà mené une opération coup de poing en vidant un camion de viande.
Sur place, le maire de Pleucadeuc a, quant à lui, déclaré que le plan de reclassement des salariés n'était pas acceptable en raison de la grande mobilité géographie demandée. Il a, par ailleurs, évoqué l'avenir du site.