Premiers couacs de la rentrée dans les écoles bretonnes

La rentrée débute à peine que les problèmes commencent. En Bretagne, plusieurs écoles rencontrent des difficultés : fermetures de classes, effectifs surchargés...Les parents d'élèves envisagent des actions.

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En Bretagne, certaines écoles ne démarrent pas les cours dans les meilleures conditions et les premiers couacs de la rentrée apparaissent. A l'école Pierre Marie Cholet de Feins (35) les parents voient rouge. L'école comprend 4 classes pour un effectif total de 104 élèves. Dans 3 classes sur 4, il y a 3 niveaux qui mélangent par exemple la moyenne et grande section, plus le CP. La disparité s'étend aussi aux classes d'âge avec 4 élèves de CE2 contre 24 en CP.

Ces différences ne sont pas pertinentes et influent sur l'enseignement. Cécile Fourdan, membre du collectif des parents d'élèves explique : "Au mois de juin, l'inspection académique nous avait dit qu'à partir de 103 élèves, l'ouverture d'une nouvelle classe était possible, que l'on pourrait en discuter. A la rentrée, nous avons invité l'inspecteur d'académie à venir compter lui-même les enfants. Il n'est pas venu. On ne nous considère pas comme prioritaire"  L'administration refuse en effet l'ouverture d'une autre classe et propose l'installation d'un conseiller pédagogique de circonscription. Ce dernier pourrait apporter son soutien dans l'organisation pédagogique et intervenir physiquement auprès des élèves, par exemple 1h30 par semaine pendant le mois. Cette réponse est jugée "insatisfaisante" pour les parents : "pour nous c'est du saupoudrage". Ils doivent décider ce soir d'une action et envisagent de bloquer l'école. Demain, l'inspecteur d'académie viendra les rencontrer pour annoncer officiellement sa décision.

"On est en contradiction totale avec les annonces de création de postes faites par François Hollande et la réalité sur le terrain."

A Belz, dans le Morbihan, l'inspecteur a lui fait le déplacement pour venir compter les élèves de l'école Per Jakez Helias, "sans compter les absents mais bien inscrits" souligne David Lemoine l'un des parents. Résultat, il considère qu'il y a un poste d'enseignement en trop. C'est la classe de CE1 qui va être supprimée. Les élèves seront répartis dans d'autres classes, sûrement à double niveau. L'enseignante de CE1 va devoir plier bagages, une aberration pour les parents alors que celle-ci est en plus la seule à être habilitée pour les cours d'anglais. Pour David Lemoine, les problèmes se cumulent : "alors que les enfants se sont calés à la rentrée, on va les reperturber avec ces changements. Des parents pourraient même basculer dans le privé." Eux aussi ont décidé de réagir. Ils sont actuellement en discussion avec l'inspection académique.
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