Le groupe Doux doit présenter son plan de continuation devant le tribunal de commerce de Quimper mardi prochain, et ce qui semblait hypothétique semble bien se confirmer : l'entrée du groupe saoudien Almunajem à hauteur de 25 % dans le capital du groupe breton.
Le premier client de Doux pourrait acquérir 25 % du capitalLe groupe saoudien Almunajem, spécialisé dans l'importation et la distribution de produits alimentaires, et principal client de Doux pour le poulet surgelé, pourrait acquérir 25% du capital du groupe Doux, en redressement judiciaire depuis juin 2012. Doux indique, avoir été "soutenu" depuis son placement en redressement judiciaire par son "premier client et partenaire", le groupe Almunajem, qui "entend maintenir, et si possible développer, ses volumes de commandes, d'achat de volailles et de produits transformés à base de volailles". "Le groupe Almunajem a ainsi réaffirmé sa confiance dans la haute qualité des produits Doux", se félicite le groupe.
Le groupe saoudien "étudie actuellement les conditions d'une prise de participation éventuelle portant sur 25% du capital du groupe Doux", assure le volailler, précisant que les négociations devraient aboutir rapidement.
Un point d'étape le 24 septembre
Doux a présenté jeudi lors d'un comité central d'entreprise (CCE) le projet de plan de continuation qu'il compte soumettre au tribunal de commerce de Quimper. En mai, celui-ci a prolongé de six mois la période d'observation du volailler et fixé un point d'étape au 24 septembre.
Quelques jours plus tôt, Doux avait annoncé la signature d'un accord de principe avec l'homme d'affaires Didier Calmels en vue d'une entrée de sa holding Développement et Partenariat à son capital.
Doux s'est recentré sur l'export et la transformation
Le volailler s'est recentré sur l'export et la transformation (Père Dodu) après s'être allégé à l'automne 2012 de son pôle frais, liquidé au prix de la suppression d'un millier d'emplois.
Le groupe produit 1 million de volailles par jour et a réalisé en 2012 un chiffre d'affaires de 650 millions d'euros. Il dispose de 5 sites de production en France, 3 couvoirs et 2 usines d'aliments et compte désormais quelque 2.400 collaborateurs.