Le comité régional de suivi des algues vertes s'est réuni hier. Cette année les échouages sont en forte baisse. Les facteurs climatiques propices y sont pour beaucoup.
Les chiffres ont été communiqués hier lors du comité régional de suivi du Plan de lutte contre les algues vertes.
Les échouages les plus bas en volume depuis 12 ans
Les échouages d’algues vertes sur les côtes bretonnes ont été historiquement faibles en 2013, avec les niveaux mesurés les plus bas depuis le début des suivis effectués par le Centre d’Etude et de Valorisation des Algues (CEVA) en 2002. Par ailleurs, les volumes collectés par les communes jusqu’à fin août 2013, s’élèvent à environ 28 000 m3, soit 40 % de moins qu’à la même date en 2012 (46 000 m3). Il en est de même avec les surfaces recouvertes qui sont moitié moindres qu'en 2012.
Des facteurs climatiques propices
C'est un contexte climatique favorable qui a limité les échouages sur les plages bretonnes : un hiver froid suivi d'un été tardif. Le froid ralentit la prolifération des algues vertes.
Reste que des disparités existent sur les différents secteurs géographiques. Si les échouages ont été en hausse sur certaines plages du Finistère, les ramassages ont été en forte baisse en baie de Saint-Brieuc et quasi stable sur les plages de Plestin-les-Grèves.
Huit contrats de baie
La préfecture de région se félicite de la validation, début 2013, de la huitième et dernière charte de territoire, celle de l’anse de l’Horn-Guillec.
Chacune des baies « algues vertes » identifiée dans le SDAGE Loire-Bretagne dispose désormais d’un projet élaboré par les acteurs locaux.
Lors de cette réunion, le comité de pilotage (Etat, Conseil Régional, Conseils Généraux des Côtes d’Armor et du Finistère, Agence de l’eau, ADEME) a réaffirmé devant les acteurs bretons "la nécessité de maintenir la priorité de l’action publique sur le volet préventif et de poursuivre les efforts en matière de mobilisation agricole".