Pour survivre, les chevaux de traits bretons vont devoir se remettre au travail

Avec la réforme de l'Institut du Cheval et de l'Equitation et la disparition de certaines missions des haras nationaux, la question de la survie des races de chevaux de traits se pose en France. En Bretagne, elle est clairement menacée. La région a décidé de réagir.

Le cheval de trait breton ne compterait aujourd'hui que quelques milliers d'individus, et cet effectif  ne cesse de baisser. Avec la réforme de l'Institut Français du Cheval et de l'Equitation, les haras nationaux qui jusque-là en assuraient la reproduction, se sont vus retirer cette mission.

Pour prendre, le relais la Région réfléchit donc à la création d'un groupement d'intérêt public (GIP). Mais au-delà, elle veut lui trouver de nouveaux débouchers en encourageant toute initiative prouvant l'utilité du cheval de trait breton.

Un appel à projets pour donner du travail aux chevaux


Une douzaine de communes et syndicats mixtes ont ainsi répondu à un appel à projet. Proposant ici leur utilisation pour aider au ramassage des ordures ménagères dans les ruelles où les camions bennes ne passent pas, là pour participer à l'arosage des fleurs, ou encore servir à la distribution du bulletin municipal.

Fin octobre une dizaine de ces projets seront présentés devant une commission qui décidera de ceux qui pourront être aidés. Ce soutien se traduit  par une subvention allant jusque 50 % du budget, plafonné à 25 000 euros. Un deuxième appel sera lancé en 2014.

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