Le préfet Jean-Jacques Debacq, responsable du traitement des infractions des radars routiers, sous le coup d'une enquête pour avoir fait payer ses contraventions par l'État, a démissionné, a annoncé le porte-parole du ministère de l'Intérieur.
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Le préfet Jean-Jacques Debacq, responsable du traitement des infractions des radars routiers installé à Rennes, sous le coup d'une enquête pour avoir fait payer ses contraventions par l'État, a démissionné, a annoncé le porte-parole du ministère de l'Intérieur. Il a "présenté sa démission au ministre de l'Intérieur" Manuel Valls, "qui l'a acceptée", a déclaré Pierre-Henry Brandet. Le préfet faisait l'objet d'une enquête, qui est toujours en cours.
700 euros de PV réglés par mandats administratifs
Le préfet Jean-Jacques Debacq, directeur du centre de traitement des procès-verbaux issus des radars automatisés, était soupçonné d'avoir fait payer par son administration - c’est-à-dire par le Trésor public - les contraventions routières du dimanche dont son véhicule de fonction, une Peugeot 508, fait l’objet." Ces PV ont donc tous été émis le week-end, quand le haut fonctionnaire ne dispose pas d'un chauffeur pour conduire sa 508. C'était
Médiapart qui avait révélé l'information. Il aurait également échappé au retrait de points correspondant, sur son permis de conduire. Mediapart expliquait alors avoir découvert "une douzaine de contraventions" correspondant au véhicule de fonction du préfet, soit près de 700 euros, réglés par mandats administratifs. Suite à cette information, une enquête avait été ouverte lundi par le ministère de l'intérieur. Le haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur (ex-préfet de l’Orne, ancien conseiller ministériel et chevalier de la Légion d’honneur), était en poste depuis 2011.