Le groupe norvégien a annoncé en juin la suppression de 400 postes en Bretagne, dont près de 300 (CDI et intérimaires) à Poullaouen, alors que le groupe va pourtant faire un résultat d'environ 500 Millions d'euros cette année. En juin, Marine Harvest avait annoncé son intention de fermer au premier semestre 2014 ses sites de Poullaouen, 187 CDI et une centaine d'intérimaires et de Châteaugiron, 125 CDI et une cinquantaine d'intérimaires, en Ille-et-Vilaine. Une réorganisation cruciale "pour pérenniser les activités françaises du groupe", avait justifié le groupe.
A Landivisiau, autre site de Marine Harvest, la direction prévoit d'investir 8 millions d'euros sur les deux années à venir.
Dans un premier temps, certains manifestants souhaitaient une renégociation à la hausse des primes supra-légales de licenciement mais, "à présent, ce que les gens veulent, c'est le maintien en l'état du site de production", affirme Patrick-Guy Leveille, délégué CGT à Landivisiau. Selon lui, le site de production de Poullaouen fermerait le 31 mai au lieu du 31 mars. Le site d'expédition fermerait quant à lui le 31 décembre 2015 au lieu de fin mars 2014.
La direction propose 80 postes à Landivisiau, dans le cadre de la mobilité, selon la CGT.
Un nouveau CCE est prévu mercredi à Poullaouen, alors qu'une nouvelle assemblée générale des salariés aura lieu lundi, à 14 h.
Le reportage sur le site de Poullaouen (29) en ce long week-end du 11 novembre de Muriel Le Morvan et Florence Malésieux
Interviews :
- Nadine Cochennec, ouvrière chez Marine Harvest
- Nicole Lautrou, ouvrière chez Marine Harvest
- Nathalie Leizour, crêpière par solidarité
- Evelyne Le Guern et Dominique Panarasi, ouvrières
- Patricia Rolland, ouvrière chez Marine Harvest