Elle a toutefois dénoncé une augmentation "hallucinante" des "chiffres de l'insécurité" en Bretagne, le "détachement de centaines de milliers de travailleurs d'Europe centrale employés au détriment des Français à des salaires de misère", "la liquidation par le vide des territoires les plus fragiles" mais aussi les conséquences futures des accords de libre-échange, conclu avec le Canada et en discussion avec les Etats-Unis.
Pas de rencontre avec les salariés de Tilly-Sabco
Alors qu'il était envisagé une entrevue avec des salariés de Tilly-Sabco et de Gad, Marine Le Pen a renoncé à se rendre devant l'usine du volailler. La CFDT avait annoncé qu'elle manifesterait son opposition à cette visite. Vendredi, le PDG de Tilly-Sabco, Daniel Sauvaget, a annoncé qu'il maintiendrait l'activité suite au rendez-vous avec le commissaire européen à l'Agriculture. Marine Le Pen a toutefois commenté cette actualité: "le gouvernement y va de ses plans d'urgence, de ses plans d'avenir, addition bancale de fonds déjà disponibles. S'il faut se réjouir de l'annonce la semaine dernière de la sortie du redressement judiciaire de Doux et du maintien de l'activité de Tilly-Sabco, la crise des volaillers n'est pas terminée", a-t-elle affirmé lors de sa conférence de presse.
Marine Le Pen multiplie les déplacements en Bretagne. Après Fougères le 26 octobre dernier où elle avait reçu un accueil enthousiaste, la présidente du Front National est donc à Guesrlesquin. Si elle s'attend à un bon score dans une région dans laquelle le FN progresse régulièrement, il n'y a que trois listes prévues dans le Finistère aux municipales, Brest, Quimper et Morlaix.
Une présence sur le terrain en vue également des élections européennes de mai prochain.

Marine Le Pen sur le marché entre sympathisants et manisfestants
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Marine Le Pen sur le marché de Guerlesquin (29)
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Un comité d'accueil pour Marine Le Pen
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Des manifestants contre la venue de Marine Le Pen
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