A Lampaul-Guimiliau, les 889 salariés de Gad sont officiellement licenciés depuis le 29 novembre. Et depuis, chaque mardi, ils se retrouvent dans une salle municipale près de l'abattoir pour s'épauler dans leurs recherches d'emploi.
Depuis trois semaines, 250 à 300 anciens salariés de Gad se retrouvent autour d'un café le mardi. L'occasion de prendre des nouvelles des collègues et surtout, d'échanger des conseils. La plupart des 889 salariés licenciés à Lampaul-Guimiliau, sont aujourd'hui au chomâge. 26 ont accepté d'aller travailler chez Gad, à Josselin dans le Morbihan, une petite trentaine d'autres ont retrouvé un emploi.
Les salariés licenciés ont accepté le CSP, contrat de sécurisation professionnelle. Ils vont toucher 100 % de leurs salaires pendant un an. Mais s'ils acceptent des contrats courts de moins de 10 jours par mois, ils sortent du dispositif.
Pour mettre la pression sur les organismes censés les aider dans leurs recherches d'emploi et de formation, les ex-Gad se retrouveront au pôle des métiers, à Landivisiau la semaine prochaine. Autre rendez-vous prévu : samedi avec leurs avocats. Ils vont saisir les Prud'hommes et dénoncer leurs licenciements qu'ils considèrent abusifs.