La conseillère régionale Valérie Garcia a décidé ce jeudi après-midi de faire appel de sa condamnation par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc. Elle a pris également la décision de quitter l'UMP pour retrouver sa "liberté".

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La conseillère régionale Valérie Garcia a attendu jusqu'à cet après-midi pour voir avec son avocat les motivations précises de sa condamnation, avant de choisir de faire appel du jugement du tribunal correctionnel de Saint-Brieuc


Condamnée à de la prison avec sursis

La conseillère régionale UMP et candidate potentielle à la mairie de Guingamp (22) a été reconnue coupable d’avoir extorqué 11 000 d'euros à sa mandataire financière, la femme qui gérait ses comptes de campagne, lors des législatives de Guingamp en juin 2012. Le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc l'a condamnée ainsi que son ex-compagnon à 3 ans de prison avec sursis pour extorsion de fonds. Elle est aussi privée de droits civiques pendant deux ans, excepté du droit de vote.
La décision de Valérie Garcia de faire appel, suspend le jugement du tribunal. Elle n'a donc pour l'instant aucune obligation de quitter son poste de conseillère régionale.


Quitter l'UMP : "un acte de liberté"

Mardi déjà, Marc Le Fur, l'un des barons bretons de l'UMP, faisait savoir qu'avec une telle condamnation, il n'y avait pas d'autre alternative pour l'élue que de quitter l'UMP.

La conseillère régionale a donc décidé de se retirer de l'UMP : 

"je fais le choix de prendre  mes distances avec un mouvement qui ne  correspond plus à mes idées politiques !
Mon retrait de l'UMP est donc pour moi un acte de liberté"

Une décision à laquelle elle prétend avoir réfléchie depuis longtemps : "Depuis quelques années, avec abnégation et travail, j’ ai rempli consciencieusement mon rôle de petit soldat de l'UMP,  ....  acceptant d’ être candidate en période anti Sarkosyste aigue aux élections  législatives 2012. J’ai également essayé de dynamiser sans aucune aide, ni soutien, notre circonscription laissée à l'abandon ..." Et de rajouter : "Ce n'est pas cela que j'espérais trouver derrière la porte de l’UMP quand je l'ai poussée." "Je suis et je reste Sarkosyste" termine t'elle.

L'élue de droite se donne un temps de réflexion pour savoir si elle se lance réellement dans la course aux municipales de Guingamp.

Quand à son poste de conseillère régionale, elle compte bien le conserver dans le groupe de droite mais sans l'étiquette UMP.

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