Algues vertes : un non-lieu redouté dans l'affaire Morfoisse

Le 22 juillet 2009, Thierry Morfoisse décédait en vidant une benne d'algues vertes à Binic dans les Côtes d'Armor. Depuis, ses proches et les associations se battent pour faire reconnaître le lien entre la mort et l'inhalation d'hydrogène sulfuré dégagé par les algues vertes.

Après le décès de Thierry Morfoisse, mort en vidant une benne d'algues vertes en juillet 2009 à Binic, ses parents avaient porté plainte contre X pour homicide involontaire, devant le tribunal de Saint-Brieuc. Mais depuis, le dossier a été transmis au Pôle Santé du palais de justice de Paris. Et trois experts toxicologues, nommés par le juge d'instruction en charge du dossier, avaient conclu que Thierry Morfoisse était mort de façon naturelle. L'analyse de sang, après le décès, révélait un taux élevé d'hydrogène sulfuré, mais le rapport d'autopsie concluait à une récidive d'infarctus du myocarde.

Non-lieu redouté dans l'affaire Morfoisse

Les associations et les proches redoutent aujourd'hui que l'affaire soit classée et se conclue par un non-lieu avant cet été. Ils ont donc décidé de se mobiliser. Une conférence sera organisée le 10 avril prochain. Ils souhaiteraient que de nouvelles expertises soient réalisées, avec la reconstitution des conditions du décès (benne d'algues vertes, de l'eau de mer, une forte chaleur) et la mesure dans ces conditions du taux d'hydrogène sulfuré.

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