Pierrick Massiot, Président du Conseil régional, et Gérard Lahellec, Vice-président en charge des transports, ont été auditionnés mercredi 26 mars à Paris. Les deux hommes ont réexpliqué pourquoi l'écotaxe ne pouvait pas s'appliquer en Bretagne et ont émis des propositions.
Pierrick Massiot, président du Conseil régional et Gérard Lahellec, vice-président en charge des transports ont été auditionnés, mercredi 26 mars, par Jean-Paul Chanteguet,
Président de la mission d'information sur l'écotaxe, mandaté par la conférence des présidents de l'Assemblée Nationale.
"Le refus de l'écotaxe en Bretagne porte sur le système de répercussion et de calcul, et non sur le fond."
Pendant cette rencontre, ils ont réaffirmé leur refus. Les deux hommes ont surtout fait des propositions permettant de trouver des financements pérennes, en faveur des grandes infrastructures bretonnes.Pour Pierrick Massiot : « Le système actuel est trop compliqué et inégalitaire. Nous proposons qu'une part de la TICPE prélevée en Bretagne soit destinée aux financements des infrastructures en Bretagne : le ferroviaire, bien entendu, mais aussi le fret, les ports. L’encouragement de telles démarches écopionnières me semble indispensable pour que l’effet de transfert modal espéré pour l’écotaxe se concrétise. La pédagogie, ce n’est pas punir, c’est aussi encourager les bonnes pratiques. Une nouvelle fois, nous sommes dans une posture pragmatique et constructive. Il faut tenir compte de la péninsularité de la Bretagne et concrétiser la possibilité d'adaptations territoriales de la loi qu'a proposées le Premier ministre, en venant signer les Pacte d'avenir pour la Bretagne le 13 décembre dernier.