Les 11 militants bretons interpellés vendredi sont toujours en garde à vue ce samedi. Ils sont soupçonnés d'être à l'origine de destructions passées ou futures de portiques écotaxe ou de radars. Ils pourraient être présentés devant un juge d'instruction ce dimanche.
Ils sont 11. 11 à avoir été interpellés au saut du lit vendredi matin et placés en garde à vue dans la journée. Ce samedi matin, aucun d'entre eux n'était ressortis.
Plusieurs personnes ont également été convoquées et auditionnées dans plusieurs gendarmeries vendredi en qualité de témoins. Elles sont toutes ressorties libres.
Les 11 militants gardés à vue pourraient être présentés à un juge d'instruction dès dimanche matin.
Vague d'arrestations vendredi
Après plusieurs semaines d'enquête, une cinquantaine de gendarmes ont procédé vendredi matin à 11 arrestations de militants bretons "extrémistes" avec perquisition dans les Côtes-d'Armor, l'Ille-et-vilaine et le Morbihan. Les interpellations ont eu lieu dans le cadre d'une enquête préliminaire du parquet de la Juridiction Inter-Régionale Spécialisée (JIRS) de Rennes pour "association de malfaiteurs en vue de la destruction de biens par des moyens dangereux en bande organisée". La garde à vue peut durer jusqu'à un maximum de 96 heures.Dans un communiqué, le procureur de la république de Rennes précisait vendredi : "Certains de ces individus sont susceptibles d'avoir déjà participé à des regroupements ou des manifestations qui ont connu en parallèle des dégradations graves de biens publics. Ces interpellations interviennent alors qu'ils se préparaient à commettre à nouveau de tels actes".
Parmi les interpellés, figure un des responsables du comité officiel des Bonnets rouges de Dinan. Dinan, où se situe le noyau dur de ces militants bretons.