Du vendredi 20 au dimanche 22 juin, des commémorations sont organisées sur le site du musée du maquis de Saint-Marcel dans le Morbihan, haut lieu de la résistance bretonne. Des reconstitutions gratuites avec plus de 300 figurants et un bal de la libération en costume d'époque marqueront l'événement.
##fr3r_https_disabled##L’Association des Familles des Parachutistes SAS de la France Libre, organisateur du 70e anniversaire des combats de Saint-Marcel, vous propose de découvrir à travers les combats historiques qui se déroulèrent le 18 juin 1944 au coeur du maquis breton, l’histoire de la Bretagne dans la Seconde Guerre mondiale. De nombreux tableaux de reconstitutions historiques et animations sont au programme de ces trois jours pour le plaisir des petits comme des grands.
Vendredi 20 juin 2014
10h00 : Ouverture du site
de 10h00 à 18h00 : Plongez au coeur des années 1939 à 1945 au travers des tableaux historiques de reconstitution
15h00 : Cérémonie commémorative au monument de la Résistance Bretonne
17h30 : Parachutages depuis un Dakota et largage de containers
18h00 : Fermeture du site
Samedi 21 juin 2014
de 10h00 à 20h00 : Plongez au coeur des années 1939 à 1945 au travers des tableaux historiques de reconstitution
11h30 : Défilé
14h30 : Parachutages depuis un Dakota et largage de containers
20h00 : Bal musette par la Cie Paris Province
23h45 : Feu d’artifice
00h30 : Concert de rock - Groupe KILLROY
2h00 : Fermeture du site
Dimanche 22 juin 2014
de 10h00 à 18h00 : Plongez au coeur des années 1939 à 1945 au travers des tableaux historiques de reconstitution
11h00 : Parachutages depuis un Dakota et largage de containers
12h00 : Défilé
16h00 : Reconstitution de la bataille de Saint-Marcel
18h00 : Fermeture du site
Le témoignage de Marcel Bergamasco
Marcel Bergamasco a aujourd'hui 89 ans, mais il n'a rien oublié de ces quelques journées de juin 1944 où il était au maquis de Saint-Marcel. Il avait moins de 20 ans à l'époque mais n'avait pas hésité à s'engager dans la résistance. Sa famille avait fui le facisme en Italie, il ne voulait pas le voir en France. Pendant 2 ans, avec son commando, il a saboté des véhicules allemands, des wagons de chemin de fer, il a caché les réfractaires au STO… et puis, la nuit, il partait récupérer les parachutistes. Il a pris des risques insensés… mais dit il avec un joli sourire, "sinon, on ne serait peut être pas libres aujourd'hui !"