C'est LE sujet de cette rentrée 2014 : les rythmes scolaires, qui se mettent en place pour toutes les écoles publiques. La Bretagne, qui avait été une région "volontaire", dresse un bilan contrasté après un an de pratique.
Ce mardi, un certain nombres d'écoliers et de professeurs des écoles vont découvrir leurs nouveaux rythmes scolaires : école le mercredi matin, et la classe qui finira plus tôt les autres jours, pour des activités péri-scolaires.Au choix : sport, éveil musical, ou d'autres pratiques plus originales comme la sophrologie à Saint-Malo, ou la découverte de la culture chinoise à Ploufragan. Une varitété de "TAP" ((temps d'activités périscolaires) et d'horaires qui ont fait l'objet d'une année de préparation pour les communes qui, comme celles de l'agglo de Saint-Brieuc, ont choisi la rentrée 2014 pour l'application de la réforme de Vincent Peillon.
Pour les scientifiques, c'est mieux le matin, mais les contingences d'organisations sont ce qu'elles sont: cela a été un casse-tête à la rentrée 2013 qui a provoqué un certain nombre de mouvements de grève, et les écoles du secteur privé se donnent en général un an de plus pour réfléchir à cette mise en place.
Les communes qui ont un an d'expérience ont dressé, comme à Languidic, un premier bilan, tandis qu'elles apportent quelques modifications, comme à Dinard, pour améliorer leur organisation.
Enfin, les rythmes scolaires, ce sont également des coûts à prendre en compte. Et là c'est le grand écart entre les petites et les grandes communes. A Saint-Malo par exemple, cela coûtera 230 000 euros à la ville, pour 118 animateurs, ATSEM et intervenants extérieurs mis à contribution.
A Dingé en Ille-et-Vilaine, cela revient à 140 euros par enfant. Un coût dans la moyenne dans la région, avec une aide du conseil général et de la Région.
Intervenants: Anne Galiazzo
Adjointe aux affaires scolaires à Dingé, Céline Riem
Directrice accueil de loisirs familles rurales Dingé