Près de cinq ans après la mort de 29 personnes englouties dans l'inondation de leur lotissement à La Faute-sur-Mer au passage de Xynthia, le procès de la nuit d'horreur du 28 février 2010 s'est ouvert lundi aux Sables d'Olonne. En Bretagne, la tempête provoquait des inondations.
Toutes les images, les reportages et les témoignages que l'on peut voir ou entendre ces jours-ci, nous rappelle l'horreur de cette nuit du 28 février 2010 à la Faute sur Mer en Vendée, où 29 personnes sont mortes englouties par les eaux.
Lors de ce procès qui s'est ouvert ce lundi aux Sables d'Olonne et qui doit durer cinq semaines, les 120 parties civiles espèrent comprendre comment les victimes ont pu être autorisées à s'installer sur des terrains en principe inconstructibles, avant de périr noyées lorsque l'eau, gonflée par Xynthia, a recouvert les digues de la petite station balnéaire.
Des inondations en Bretagne
La tempête Xynthia ne présentait pas de caractère exceptionnel avec des vents maxi à 160 km/h à la pointe de l’île de Ré, mais elle a été très meurtrière du fait de la concomitance des vents et des fortes marées (coefficient de 102). Cela s'est traduit par une surcôte de 1,5 mètre sur le littoral, provoquant une montée des eaux exceptionnelle et occasionnant d'importantes inondations dans certaines régions littorales, principalement en Charente-Maritime, en Vendée et dans les Côtes-d'Armor.Ce 28 février 2010, plusieurs villes de Bretagne ont été touchées par des inondations : Guingamp (22), Morlaix (29), Lamballe (22), Landerneau (29), Quimperlé (29), Auray (56), Châteaulin (29), Perros-Guirec (22)...
Cette montée des eaux n'avait certes, aucune commune mesure avec la submersion de la Faute sur Mer ou les débordements en Charente-Maritime, mais les habitants de ces villes bretones avaient du faire face à la présence de l'eau dans les rues et leurs maisons.
Retrouvez le reportage d'une de nos équipes, réalisé le 28/02/2010 :