C'est le second match d'Europa League pour l'EAG. L'équipe jouera contre le Paok Salonique ce jeudi 2 octobre. 600 supporters grecs ont prévu de faire le déplacement et leur réputation est sulfureuse. A Guingamp, un dispositif de sécurité spécifique sera mis en place. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
L'EAG, la gendarmerie et la mairie sont sur le pont, avant la rencontre qui opposera le club au Paok-Salonique le 2 octobre à 19h. 600 supporters grecs sont attendus dès le jeudi matin, et doivent arriver en bus, de plusieurs pays européens. Afin de faciliter leur accueil, l'EAG, fera appel à des interprètes grecs et des panneaux en anglais seront installés pour les guider.

Une réputation enflammée

Les fervents supporters grecs ont l'habitude de s'enflammer voire d'enflammer le stade lors des rencontres. Lors du match contre Olympiakos en avril dernier, les joueurs ont été accueillis par des fumigènes, des bombes artisanales et des pétards. Selon le club Paok, les ultras ne devraient pas faire partie du voyage à Guingamp

La sécurité sera tout de même de mise avec 160 gendarmes mobilisés. Le club mettra aussi à disposition un certain nombre de stadiers, environ 200 personnes. Au total, 9000 spectateurs sont attendus pour le match. 


Guingamp déjà à quitte ou double

Sévèrement battu 3 à 0 à Florence lors de la première journée, Guingamp ferait mieux de battre les Grecs du PAOK Salonique pour conserver une chance de qualification pour les 16e de finale de l'Europa League. Il y a deux semaines, l'entraîneur Jocelyn Gourvennec invitait ses joueurs à "croquer" dans la compétition européenne. Ils venaient alors de battre le leader bordelais 2-1 en L1 et semblaient avoir enfin lancé leur saison. 

Qualifiés pour la "petite" compétition continentale grâce à leur victoire en Coupe de France, ils avaient promis de la jouer à fond et rêvaient à demi-mot d'exploit. Deux semaines et quatre matches pour autant de défaites plus tard, les Rouge et Noir se retrouvent derniers de L1 avec 6 points en huit journées, et déjà avec une obligation impérieuse de résultat en C3 s'ils ne veulent pas que leur rêve se transforme en purgatoire.

Un succès du PAOK Salonique, large vainqueur du Dynamo Minsk (6-1) lors de la première journée, et une victoire de la Fiorentina à Minsk, jeudi, placeraient ces deux équipes dans une position confortable avant leur double confrontation du 23 octobre et du 6 novembre. A l'inverse, dans ce cas de figure, même une double victoire de Guingamp contre Minsk à ces deux dates pourrait ne pas suffire, puisqu'il faudra encore recevoir l'ogre italien et se déplacer dans le bouillonnant antre des Grecs.

Et on ne peut pas dire que les augures soient très favorables aux Bretons. Le PAOK ne compte qu'une défaite cette saison, au tour préliminaire aller d'Europa. League face aux Moldaves de Chisinau (0-1). Les Grecs ont ensuite enchaîné sur un nul 1-1 lors de leur première journée de championnat, face à Kallonis. Ensuite, six victoires de rang, 22 buts marqués, un seul encaissé, et une première place en championnat, comme dans la poule K de C3. Dans l'effectif, on trouve quelques noms familiers, à commencer par Charles Itandje, l'ancien gardien de Lens, même s'il n'est pas titulaire. Ou les internationaux grecs Alexandros Tziolis (29 ans, 49 sélections),  Dimitros Salpingidis (33 ans, 81 sélections), et l'avant-centre Stefanos Athanasiadis (25 ans, 6 sélections), auteur d'un triplé contre Minsk. 

Reportage : F. Leroy / JM Seigner











 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information