Baptiste Denieul, chef de l'Auberge Tiegezh, à Guer, vient d'être distingué dans l'édition 2015 du Gault et Millau par deux toques, dans la catégorie "jeune talent". Une récompense qu'il reçoit non sans fierté, à 23 ans seulement et un an à peine après avoir ouvert son propre restaurant.
En ouvrant son propre restaurant gastronomique, l'Auberge Tiegezh, il y a à peine plus d'un an, Baptiste Denieul ne s'imaginait certainement pas que son travail serait aussi vite récompensé. Distingué dans l'édition 2015 du guide Gault et Millau par deux toques, dans la catégorie "jeunes talents" ce jeune chef de 23 ans ne cache pas sa fierté : "Je savais que nos efforts paieraient, on fait tout pour le mériter et quand ça arrive ça fait vraiment plaisir. Je suis vraiment content parce qu'on est une toute petite équipe, deux en cuisine, un en salle, c'est un bon début pour notre restaurant et on a beaucoup de projets derrière..."
Perpétuer l'héritage familial
Tiegezh en breton veut dire famille.En ouvrant son propre restaurant gastronomique, l'Auberge Tiegezh, il y a à peine plus d'un an, Baptiste Denieul ne s'imaginait certainement pas que son travail serait aussi vite récompensé.
En 2004 ses parents ouvrent à Guer une crêperie adossée d'un restaurant routier. Baptiste Denieul baigne dans cet univers et très vite veut en faire son métier. À 15 ans il passe un BEP hôtellerie, devient en 2009 meilleur apprenti de Bretagne section cuisine, puis fait ses premières armes auprès de chefs reconnus, en Bretagne et à Paris. De leurs côtés, toujours au pays, ses parents eux aspirent à un peu de repos. Mais leur activité ne leur permet pas de recruter alors pourquoi ne pas faire appel au fils prodigue ? Malgré son très jeune âge, Baptiste Denieul, qui a toujours rêvé d'ouvrir son propre restaurant gastronomique estime, qu'il est prêt.
Pour l'amour de la cuisine
Au cœur du pays de Brocéliande, le restaurant routier est donc transformé en restaurant gastronomique. Son nouveau chef veut y marier tradition et fougue de la jeunesse. "L'ambition à laquelle je travaille quotidiennement est d'élaborer une cuisine personnelle, que je définirais comme étant à la fois techniquement orthodoxe, mais aussi inventive dans les associations et les mariages de saveurs". Une volonté qui lui vaut aujourd'hui sa première distinction.