Procès des Bonnets Rouges à Brest : du sursis et de la relaxe

Sept personnes sont poursuivies dans le cadre de la destruction l'an dernier du premier portique écotaxe, à Guiclan. Jugées à Brest ce jeudi, le procureur a réclamé de la prison avec sursis pour six personnes et la relaxe de l'une d'entre elles. 

Sept personnes sont poursuivies suite à la destruction du premier portique écotaxe, à Guiclan. L'audience a lieu ce jeudi au tribunal de Brest. Le procureur réclame 4 mois de prison avec sursis pour l'un d'entre eux, pour avoir démonté un boîtier sur le portique, 3 mois avec sursis pour cinq autres pour avoir tenu une bâche sous laquelle des personnes non identifiées auraient meulé les piliers du portique. Le procureur demande la relaxe pour le dernier, faute de charges suffisantes. La décision a été mise en délibéré au 1er décembre.

Ce portique, destiné à l'application de la taxe sur les poids lourds et qui enjambait les quatre voies de la N12, avait été abattu en août 2013 par des manifestants, avant d'être incendié. 

Plus de 200 personnes venues soutenir les prévenus "pacifiquement" 

Le rassemblement, appelé par le collectif Vivre, décider et travailler en Bretagne, à l'origine du mouvement des Bonnets rouges, se déroulée dans un ambiance calme et bon enfant. Devant le tribunal, protégé par un escadron de gendarmes mobiles et une unité de CRS, les manifestants ont organisé un pique-nique et un méchoui. Quelques pancartes n'en rappelait pas moins les motivations des manifestants, proclamant: "la misère pour nous, le caviar pour eux, réveillez-vous", "ras-le-bol du racket fiscal" ou encore "État corrompu, changeons ensemble le système".


Trois convois d'une dizaine de tracteurs, tirant des remorques vides, et de camions, partis de trois localités du Finistère, sont arrivés à la mi-journée à proximité du tribunal pour soutenir les sept prévenus.

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