Olivier Besancenot (NPA) a accusé lundi sur BFMTV des policiers "d'infiltrer" les casseurs, dans les manifestations organisées après la mort de Rémi Fraisse. Photos à l'appui de la manif de Nantes et non de Rennes, comme il le dit, il les accuse aussi de favoriser les violences.
Brandissant une photo où figurent, selon lui, "des policiers encagoulés" parmi des casseurs, l'ancien candidat trotskiste à l'Elysée a affirmé que, "d'un certain point de vue, le gouvernement, ça l'arrange qu'il y ait des images de violences urbaines, à les entretenir, en les organisant directement ou indirectement, parce que pendant ce temps on parle pas du vrai problème: la mort de Rémi Fraisse". Il explique que les photos sont prises à Rennes, or quand les échauffourées ont commencé à Rennes, il faisait nuit et les photos en question montrent des manifestants de jour. Selon le site reporterre, ces photos ont été prises à Nantes, lors de la manifestation samedi dernier.
Il demande une commission d'enquête
D'après le leader du Nouveau parti anticapitaliste, "ce qui s'est passé il y a une semaine est le résultat de deux mois de tensions dans lequel le gouvernement et l'exécutif ont leur part de responsabilité". Olivier Besancenot souhaite "une commission d'enquête" sur les casseurs. "Il y a des policiers qui se déguisent en casseurs, ça veut dire que c'est un problème, qu'il faut en discuter publiquement", juge-t-il. Il estime aussi qu'"on est en droit d'exiger un débat public sur l'utilisation de ces armes soi-disant non létales qui peuvent provoquer la mort", grenades offensives, pistolets taser, flash balls, a-t-il cité.Diffamatoire pour la police
Patrick Chaudet, le Directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) d'Ille-et-Vilaine dément ces accusations.