Depuis 2009, les acteurs institutionnels et responsables des phares se réunissent chaque année. Ils sont cette semaine au Conquet, à la pointe bretonne. Phares et Balises, les Affaires culturelles et collectivités territoriales échangent pour évoquer l'avenir et la gestion de ces monuments.
Monuments plantés au milieu des flots ou au bord de la terre, les phares fascinent les hommes. Chaque année, les autorités de tutelle, Phares et Balises, les Affaires culturelles et collectivités territoriales, se rencontrent pour échanger sur les pratiques des uns et des autres, en France mais plus loin aussi. Ces journées des phares se déroulent jusqu'à samedi au Conquet, dans le Finistère
Des monuments méconnus du grand public
Le phare des Baleines, sur l'île de Ré, est le plus visité de France. 150 000 personnes y grimpent chaque année. Cas unique, il est géré par une entreprise privée. L'idée c'est de mettre en valeur ces bâtiments, assez méconnus, afin que le public comprenne mieux leur fonction, d'éclairage des côtes.
Bien plus au sud, le cap Spartel, phare emblématique du Maroc dont des responsables sont invités aux journées des phares 2014. Ce bâtiment du 19ème siècle vient de bénéficier de gros travaux de rénovation. Les phares marocains ne se visitent pas jusqu'à présent, mais les autorités aimeraient bien que le public puisse y accéder. Elles cherchent donc à les mettre en valeur.
Des phares et des hommes
S'intéresser aux phares, c'est aussi et surtout se pencher sur l'histoire de ceux qui y ont vécu. Les gardiens de phares, qui durant des siècles, malgré les tempêtes et des conditions de vie et de travail périlleuses, les ont fait vivre et fonctionner.
Le reportage au Conquet (29) de Julien Le Bot et Christian Polet
- Jean-Marie Chauvet, co-gestionnaire du phare des Baleines (île de Ré)
- Nisrine Iouzzi, chargée du patrimoine des phares au ministère marocain de l'Equipement
- Jean-Yves Le Bars, ancien gardien de phare