Critiqué, Paul Hignard, le benjamin de la Route du Rhum, s'explique. [VIDEO]

Son silence ne jouait pas en sa faveur. Paul Hignard, le benjamin de la dernière Route du Rhum répond dans un communiqué aux critiques qui lui sont faites sur "l'abandon" de son voilier en Guadeloupe. Ce lundi soir nous avons pu le rencontrer.

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"Je n’ai pas abandonné mon bateau." Paul Hignard


Voilà la réponse du benjamin de la dernière Route du Rhum au propriétaire du voilier avec lequel il a rallié la Guadeloupe lors de la dernière Transatlantique.

Le propriétaire belge du bateau, le skipper Denis Van Weynbergh, menace le jeune homme d'une action en justice pour ne pas avoir rempli son contrat. Le skipper de 19 ans devait ramener le voilier en Bretagne, or ce dernier est toujours amarré à la marina de Pointe-à-Pître depuis son arrivée le 27 novembre 2014.

Un communiqué en forme de mea culpa

Dans un communiqué diffusé ces dernières heures, le jeune Malouin sort de son silence : "En ce qui concerne mon projet Route du Rhum, je ne suis, bien évidemment pas fier de tout ce qui se dit et a été écrit". "J’ai pris à la légère certains chapitres et je ne m’étais pas préparé à de telles conséquences".

Puis il s'explique, mettant en avant son inexpérience dans le montage d'un projet tel que la participation à une Transatlantique. Il remercie sa "petite équipe de copains étudiants et amateurs bien solidaires jusqu’à l’arrivée" qui l'on aidé et soutenu mais dont il se rend compte maintenant que "pour un projet de cette envergure, j'ai bien compris que cela ne suffit pas".

Pas prévu de retour en cargo

Le skipper conçoit que pour participer à la course, il "n'a pas anticipé le financement nécessaire pour le rapatriement en France", n'ayant pas envisagé d'avoir une avarie aussi importante que la casse de son mât, l'obligeant à laisser son bateau à Pointe-à-Pître. Il précise qu'il a préféré prendre le départ sans avoir assuré le bateau dans sa globalité : "la seule assurance qui m’a permis de prendre le départ de la Route du Rhum m’a été proposée hors gréements, hors mât et hors bôme, avec des franchises importantes pour chaque avarie. Je n’ai pas eu le choix car sans assurance pas d’inscription et pas de participation à la Route du Rhum".

Le jeune skipper en termine en soulignant qu'il souhaite "faire face à ses responsabilités" et qu'actuellement il "cherche des solutions financières afin de dédommager le propriétaire".

Ce lundi soir le jeune skipper a accepté de venir s'expliquer dans nos locaux sur cette polémique. INTERVIEW

 

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