Sciences Po rejoint le mouvement. L'école se rajoute à la liste des établissement bloqués pour contester les actions du gouvernement. Réunis en assemblée générale aujourd'hui, les étudiants débattent de la suite à donner à leurs actions.
En pleine période d'examens, cela tombe mal. Mais les étudiants de Sciences Po Rennes ont voté le blocage.
L'Institut d'Études Politiques a fermé ses portes, après "le blocage de l'accès à l'établissement par une trentaine d'étudiants", selon la direction.
L'établissement est bloqué depuis mardi 11 décembre au soir. Les étudiants étaient réunis en assemblée générale aujourd'hui pour décider de la suite à donner aux événements.
Toutefois, tout le monde ne semble pas être solidaire des bloqueurs : des voix dissonantes se sont faites entendre durant l'assemblée générale.
Un étudiant, affilié à la République en Marche, s'est même senti "exclu" de l'assemblée hier, selon ses mots.
Les étudiants présents sur place n'ont pas souhaité répondre aux médias. Ils vont publier un communiqué dans la soirée.
À Rennes 2, on cherche une issue aux blocages
Du côté de l'université Rennes 2, les cours sont perturbés depuis lundi déjà.L'université est toujours bloquée, les assemblées générales ont voté pour être solidaires avec les mouvements lycéens.
Le président de Rennes 2, Olivier David, invite les étudiants à participer aux débats, pour que toutes les voix se fassent entendre.
"Dans ce cadre, la participation à l'assemblée générale prévue jeudi 13 décembre au matin est la seule alternative possible pour engager ce dialogue avec les étudiant.e.s mobilisé.e.s et envisager le déblocage de manière concertée et pacifique." déclare-t-il dans un communiqué.