Brest Atlantiques : "on a l'impression que le bateau va se faire démolir à chaque vague"

Épuisés et malmenés : les marins et leurs bateaux sont sérieusement chahutés par une mer désordonnée au large du Brésil alors qu'ils viennent d'accomplir un tiers de la Brest Atlantiques, course en double pour maxi-trimarans volants Ultim.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"Ce sont les pires conditions depuis le départ, on a l'impression que le bateau va se faire démolir à chaque vague. C'est l'enfer, on maltraite le bateau", a souligné vendredi Yves Le Blévec (Actual Leader), quatrième de la course Brest Atlantiques, partie le 5 novembre de Brest.

Lors d'une vacation avec le PC course, les navigateurs ont raconté les conditions actuelles éprouvantes, après le premier point de passage obligé à Rio. Poussée à la prudence, la flotte n'avance pas vite pour se diriger vers le 2e point de passage, au Cap (Afrique du sud). "Ce n'est pas très confortable, on a du mal à se tenir debout", a expliqué Franck Cammas, co-skipper du Maxi Edmond de Rothschild, qui a repris la tête de la course jeudi soir, quelques heures après un stop technique à Salvador de Bahia pour un
problème de dérive centrale.
 
Crédit : Brest Atlantiques

"Ce n'est pas génial, il n'y a pas vraiment de fenêtre pour aller vite vers Cape Town, on subit fortement le vent et la mer de face, c'est très désagréable pour les hommes et les bateaux. On espère que le vent tournera !", veut croire Cammas. Chez son poursuivant direct, le bateau barré par François Gabart (trimaran Macif), on prend aussi son mal en patience, après une escale technique à Rio pour remplacer le safran de la coque centrale.
 
"J'imaginais plutôt pleine balle sur une mer plate, parce que lors des deux tours du monde que j'ai pu faire, à chaque fois, on a réussi à faire des runs de vitesse assez impressionnants. J'en ai rêvé ces derniers mois mais malheureusement, ce ne sera pas pour cette fois, il faudra revenir !" Derrière Gabart, Thomas Coville (Sodebo Ultim 3), troisième, "en a encore gros sur la patate" après avoir dû rebrousser chemin par mesure de sécurité.

Le premier à atteindre le Cap est attendu vers le 22 novembre. Il faudra ensuite deux semaines pour remonter vers Brest, terme de cette aventure à quatre bateaux.
 
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information