Le procès du capitaine du TK Bremen s'est ouvert à Brest

Le 16 décembre 2011, en pleine tempête Joachim, le TK Bremen s'échouait sur une plage d'Erdeven dans le Morbihan. Une pollution par hydrocarbures s'en suivait. Ce mercredi 3 octobre, le procès du capitaine s'est ouvert à Brest.

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Durant trois jours, l'ancien capitaine turc du TK Bremen devra répondre devant le tribunal correctionnel de la pollution des eaux territoriales. 
 

60 000 litres de fioul en mer

En cette mi-décembre 2011, alors que la tempête Joachim est annoncée, ce vraquier sous pavillon maltais décide de quitter le port de Lorient et d'aller se mettre au mouillage à l'abri de l'île de Groix en attendant le passage de la tempête. Mais la force des éléments rompt les amarres du bateau et le pousse à la dérive vers les côtes du Morbihan. Il s'échouera finalement à 2h du matin le 16 décembre sur la plage de Kerminihy à Erdeven. Les 19 membres de l'équipage (16 turcs et 3  Azerbaïdjanais) seront sauvés mais 60 000 litres de fioul sont rejetés en mer.
 

Le capitaine du bateau, Rifat Tahmaz, 55 ans, comparait pour "pollution des eaux territoriales par faute caractérisée ou violation manifestement délibérée d'obligation de sécurité ou de prudence" et non pour l'échouement en tant que tel. 

La pollution avait été considérée limitée par la préfecture maritime. Les opérations de déconstruction du navire sur la plage même du naufrage avaient été lancées rapidement, dès début janvier. Quelques semaines plus tard, il ne restait aucune trace visible du bateau sur la plage d'Erdeven.

En avril 2012, le BEA Mer avait conclu que l'échouement du cargo résultait du mauvais temps, ainsi que d'une mauvaise gestion du mouillage par son commandant.


Des responsabilités à revoir ?

Lors du procès qui s'ouvre ce mercredi, 55 parties civiles réclament réparation. Toutes ne seront pas présentes. L'association Robin des Bois a décidé symboliquement de ne pas assister au procès estimant que le capitaine du vraquier ne devrait pas être le seul poursuivi et que les responsabilités des autorités maritimes comme celle de la capitainerie de Lorient devraient être au centre de ce procès.

L'autre objectif du procès est de bien sûr établir les dommages provoqués donnant droit à indemnisation.
 
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